
La justice a une tâche ardue à accomplir dans la société : « être juste », « faire justice » dans une société qui a des convictions hétérogènes. Être juste n’est pas une formule mathématique, les opinions peuvent diverger, surtout dans nos sociétés multiculturelles.
La justice est souvent soumise à un scrutin minutieux de la part des différents acteurs de la société qui cherchent fréquemment en elle une confirmation de leur opinion.
Dans un monde parfait, l’accusation et la défense seraient honnêtes et faciliteraient la tâche des juges. Cependant la réalité est bien différente et les parties essaient de gagner la faveur des juges, même si cela signifie souvent d’utiliser la tromperie pour arriver à ses fins. Dans ces situations, les experts en polygraphie vont avoir un rôle primordial : aider la justice à obtenir de l’information contrastée et validée.
Le test du polygraphe : pour une justice impartiale
Un examen du polygraphe est un parfait outil pour un juge qui ne fait pas confiance aux témoignages des parties.
Un juge doit prendre une décision basée sur de l’information qui peut parfois s’avérer inexacte. Vraisemblablement, s’il y avait une solution pour connaître la vérité, le juge l’utiliserait. Malheureusement dans la plupart des cas, le juge doit prendre sa décision seulement grâce à l’information dont il dispose.
Un examen de confirmation de témoignage polygraphique pourrait être la solution dans ces situations de méfiance de véracité des propos.
Nous appelons cette pratique « pair testing », c’est à dire que les deux parties fassent, de manière volontaire, un examen avec un expert pour tester scientifiquement leur témoignage, souvent contradictoire. Avec cet outil, le juge obtient une opinion indépendante d’un expert qui peut l’aider à prendre une décision impartiale, même si les parties concernées ne lui facilitent pas la tâche.
La psychophysiologie dans le suivi de condamnés en liberté conditionnelle

Appliquer des examens de polygraphe aux condamnés qui sortent en liberté conditionnelle est une pratique très répandue dans différents pays comme par exemple les États-Unis et la Grande-Bretagne.
Les personnes condamnées pour des affaires de mœurs sont statistiquement les plus concernés par la récidive dû à leurs antécédents criminels. Ce constat motive le suivi d’experts en psychophysiologie médico-légale pour ces détenus en liberté conditionnelle.
Ces programmes sont surveillés par les forces de l’ordre et sont également suivi par 3 parties qui sont : un officier de police, une équipe de psychologues et un expert en polygraphie.
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