Histoire

L’histoire du polygraphe. L’instrument du polygraphe fut la réponse à un besoin grandissant dans notre société moderne ; « connaître la vérité ». Même si avant l’invention du premier instrument du polygraphe d’autres méthodes plus archaïques ont été appliquées pour détecter la tromperie, le polygraphe est aujourd’hui un instrument qui permet d’obtenir des résultats mesurables et interprétables.

Le début de l’histoire, le premier instrument du polygraphe

Marston avec John Larson

John Larson fut le premier en 1921 à assembler un instrument avec deux capteurs permettant de mesurer la respiration et l’activité cardiovasculaire. Aujourd’hui, cet instrument a marqué l’histoire de la polygraphie. En 100 ans, il a été l’objet de nombreuses évolutions notamment le passage au numérique.

Leonarde Keeler et le Keeler instrument

Leonarde Keeler

En 1939 Leonarde Keeler invente le polygraphe dit « moderne ». En effet, Leonarde Keeler intègre un troisième capteur mesurant la conductivité galvanique de la peau. Ce troisième élément vient compléter le polygraphe comme nous pouvons le connaitre aujourd’hui.
 
Auparavant, Richard Arther avait déjà ajouté un deuxième capteur de respiration, mais c’est avec ce troisième élément d’enregistrement que le polygraphe a été complété pour devenir l’instrument utilisé aujourd’hui.

L’art de la polygraphie

Si les accessoires de l’instrument n’ont pas vraiment changé, à part le fait de s’adapter au numérique, il est vrai que les évolutions les plus marquantes ont été faits sur la façon d’administrer l’examen.
 
Depuis 1921, l’art de la polygraphie n’a cessé de se perfectionner grâce à l’apparition de nouveaux accessoires, l’élaboration de techniques plus efficaces et évidemment 100 ans d’expérience dans le domaine.
 
Des chercheurs scientifiques comme John Reid ou Cleve Backster ont apporté une importante contribution dans l’art de la polygraphie. Par exemple, Cleve Backster a aidé à systématiser l’application des examens pour en tirer des résultats mesurables et reproductibles. Même si Cleve Backster s’est surtout focalisé dans les recherches sur la perception extrasensorielle des plantes, il est vrai que son apport dans l’art de la polygraphie fut essentiel dans les évolutions du polygraphe d’aujourd’hui.

Le polygraphe numérique

Stoelting Polygraph

En 1991, l’entreprise STOELTING, avec son siège social à Chicago, aux États-Unis, lance le premier polygraphe numérique et vient révolutioner l’histoire du polygraphe.
 
Ce polygraphe numérique transmettait les graphiques numériquement sur l’écran de l’ordinateur contrairement au polygraphe analogique qui traduisait les réactions de l’examiné sur un papier.
 
Depuis l’introduction du numérique dans le polygraphe, il n’y pas eu d’évolutions qualitatives notables sur le polygraphe lui-même et ses accessoires. En revanche, les techniques utilisées ont été perfectionnées grâce à l’avancement de l’informatique.

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